Cancer du sein
Gynécologues et radiologues plaident en faveur du dépistage
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) lance une campagne pour lutter contre la désinformation qui tend à retarder la prise en charge des femmes atteintes d’un cancer du sein. Comme pour la vaccination, un nombre croissant de femmes croient que “le dépistage ça ne sert à rien” ou même qu’il les menace plus qu’il ne les protège, les mammographies les exposant à des radiations toxiques soi-disant inutiles. On en vient à accuser les médecins de surdiagnostic et d’abuser des traitements.
Résultat de cette suspicion ambiante : les femmes consultent plus tardivement et les tumeurs sont découvertes à un stade plus avancé. Le traitement est donc plus lourd et les chances de guérison plus faibles.
La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) se joint au mouvement et veut “rassurer les femmes” quant au dépistage, sans attendre Octobre rose.
En 2015, 54 062 nouveaux cas de cancer du sein ont été dépistés. Si 8 femmes sur 10 guérissent, cela représente tout de même 12 000 décès par an. On estime que le dépistage permet desauver environ 250 vies par an.
(Hospimedia)

Association SPS
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