Il y a un peu plus d’an, j’avais pris contact avec des structures accueillant des professionnels de santé victimes de burn out. Mais on m’avait rapidement fait comprendre que dans un souci de discrétion pour ces patients d’un genre particulier, toute médiatisation serait malvenue. Aujourd’hui, la situation est différente. La parole se libère, en particulier sur les réseaux sociaux : des kinésithérapeutes ont même créé un groupe Facebook sur ce thème. L’association Soins aux professionnels de santé a dressé sur son site [1] la liste des unités de soins dédiées aux soignants en détresse qui seront progressivement ouvertes dans toute la France. Parmi elles, la clinique Belle Rive, dans le Vaucluse (lire p. 18-19).

“Les voyages forment la jeunesse”, et ce ne sont pas des mots en l’air pour l’IFMK d’Assas, qui encourage ses étudiants à partir en stage à l’étranger.

Cette semaine, l’une d’entre eux nous a raconté (p. 7) son expérience dans un hôpital danois. Elle y a découvert (nous aussi) que les kinésithérapeutes chargés d’encadrer les stagiaires étaient entièrement dédiés à cette tâche, qui occupe 100 % de leur temps de travail. Ils ont été spécifiquement formés pour cette mission. Voici qui intéressera sans doute le groupe de travail qui s’est constitué entre différentes composantes de la profession (syndicats, Ordre…) autour de la réforme de la formation initiale en France, et planche sur la formation des tuteurs de stages, entre autres dossiers (lire p. 9).

D’autres planchent sur le déploiement du “sport santé”, avec la conception, sous la houlette du CNOSF, d’un “dictionnaire à visée médicale des disciplines sportives” qui permettra aux médecins prescripteurs de proposer une activité parfaitement adaptée à un patient donné, selon sa pathologie, son âge, ses capacités, etc. L’ENKRE organisait le 30 janvier une soirée de réflexion pour faire le point (lire p. 10-11).

[1] www.asso-sps.fr

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