Brèves
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1474 - 26/01/2017
Maltraitance
Un MOOC en partenariat avec l’Ordre
L’Unité de pédagogie numérique en santé (UPNS) de la Faculté de médecine Paris Descartes a mis en ligne un MOOC (massive online open course, ou cours en ligne gratuit) intitulé “Agir contre les maltraitances vis-à-vis des enfants, l’affaire de tous”. L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes a contribué à la réalisation de ce cours que vous pouvez retrouver sur le site de l’UPNS : www.upns.fr
Dry needling
Une technique qui va faire parler d’elle
Un nombre croissant de masseurs-kinésithérapeutes s’y intéressent. Certains se lancent dans des formations. D’autres craignent au contraire qu’elle ne fasse pas partie des techniques que vous êtes autorisés à utiliser. L’Ordre a commandé un rapport au Collège de la masso-kinésithérapie, sans doute dans la perspective d’un avis sur la question. Il lui a été remis le 18 janvier. Dès que nous en saurons plus, nous vous tiendrons informés !
Négociations conventionnelles en Belgique
Dialogue rompu
La “négociation de la dernière chance” entre les kinésithérapeutes belges et l’Inami (assurance maladie) a achoppé mi-janvier. Les premiers, las d’être le “parent pauvre de la santé depuis des années”, réclament une séance à 25 € contre 22,26 € actuellement (et 27 € contre 22,65 € pour un domicile). La seconde ne met que six millions d’euros sur la table, ce qui reste insuffisant pour couvrir l’augmentation souhaitée. À noter : tant qu’aucune convention n’est signée, les kinésithérapeutes belges peuvent fixer eux-mêmes leurs tarifs.
C’est ce qui se passe depuis le 1er janvier.
Le chiffre
66 %
C’est le taux de chirurgie ambulatoire que veut atteindre la DGOS d’ici 2020. Elle a plusieurs pistes pour y parvenir, comme une politique tarifaire plus attractive et un accompagnement régional des établissements pour les aider à prendre le pli.
“Loi anti Pessoa”
Petit changement
Une ordonnance publiée le 13 janvier au “Journal officiel” modifie une contrainte imposée par la “loi anti Pessoa” du 22 juillet 2013 aux formations privées en santé. Cette loi leur imposait la signature d’une convention avec à la fois une université et “un établissement public de santé ou un établissement privé participant au service public”. Le texte parle désormais d’un “établissement de santé”, sans précision, mais la convention doit en sus être approuvée par le ministre de la Santé.
Projet de recherche sur la BPCO
Cherche patients volontaires
Dans le cadre d’un projet de recherche sur la réhabilitation respiratoire des patients atteints de BPCO, le CHRU de Besançon cherche une trentaine de volontaires âgés de 40 à 75 ans. Ils seront amenés à suivre une réhabilitation respiratoire au CRCP, le centre de réadaptation cardiologique et pneumologique aux Hauts du Chazal, à Franois (25).
Si certains de vos patients sont intéressés, ils peuvent contacter le Pr Bruno Degano, chef du service de physiologie et explorations fonctionnelles du CHRU, par mail : bruno-degano@univ-fcomte.fr
Emmanuel Macron en campagne
Les étudiants en santé mis à contribution
Candidat à la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron propose que les 40 000 étudiants en santé consacrent trois mois de leur temps dans les établissements scolaires et les entreprises pour y faire du dépistage, de la prévention et de la sensibilisation.
Présidentielle 2017
François fillon consulte les professionnels de santé
Avant de communiquer sur son programme en matière de santé, François Fillon organise une série d’auditions dans le milieu. Il a réuni cette semaine des parlementaires qui connaissent bien le secteur comme Bernard Debré, Bernard Accoyer, Jean Leonetti, Jean-Pierre Door ou Alain Milon. Il a nommé la généticienne Dominique Stoppa-Lyonnet référente pour les professionnels de santé. Et il a confié à Mathilde Lignot-Leloup, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à la Cnam, le dossier “financement et protection sociale”.
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