Faut-il vraiment aller toujours plus vite ?
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1465 - 10/11/2016
Il faut du court, du prémâché, du facile à digérer. Pas pour vous, puisque vous prenez le temps de nous lire fidèlement chaque semaine. Je parle pour tous ceux qui vivent à un rythme fou (imposé par notre époque, sans doute) et cherchent à “consommer de l’information” en même temps qu’ils font tout autre chose : rédiger un mail, poster un message sur Facebook, envoyer un texto pour prévenir qu’on aura un quart d’heure de retard, etc. Pardon mais ce n’est pas compatible avec une information de qualité. Il ne suffit pas de piocher quelques gros titres sur Internet pour être bien informé.
Je n’ai rien contre les formats courts ! Et je suis convaincue qu’il n’est pas nécessaire de noircir des pages pour être complet sur un sujet, bien au contraire. Soyons synthétique, utilisons des mots précis et allons droit au but. Vous appréciez notre page hebdomadaire de brèves [1] mais vous êtes tout aussi nombreux à apprécier nos dossiers thématiques et articles de Formation continue, qui courent en général sur au moins quatre pages, et cela me réjouit !
Cette enquête de lectorat montre aussi que globalement (trois quarts des répondants), vous appréciez le journal tel qu’il est aujourd’hui. Cela n’empêche pas d’avoir des envies ou des idées d’améliorations, mais c’est pour nous un motif de satisfaction. L’idéal, ce serait que vous en parliez autour de vous… Merci d’avance du coup de pouce ! J’en profite pour signaler à ceux qui ont insisté sur le fait qu’ils n’appréciaient pas particulièrement nos surcouvertures publicitaires que la publicité représente à peu près la moitié de nos revenus (l’autre moitié étant le fruit des abonnements). Alors même dans la nouvelle formule qui sera lancée en septembre 2017, elles perdureront !
[1] Grâce à une enquête de lectorat que nous menons depuis mi-septembre, en vue d’apporter certaines améliorations au journal pour mieux répondre à vos attentes.
© D.R.