Brèves
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1463 - 27/10/2016
DMP
Recueillir le consentement du patient
Un décret publié au Journal officiel du 12 octobre 2016 (télécharger le décret ►) précise les modalités de recueil du consentement du patient pour le partage d’informations (en particulier dans le cadre du DMP) entre professionnels de santé ne faisant pas partie d’une même équipe de soins. Le patient doit être informé des catégories d’informations pouvant être partagées, des catégories de professionnels pouvant y avoir accès et des supports de partage utilisés. Le professionnel doit lui donner ces informations par écrit, sauf en cas d’impossibilité ou d’urgence.
Ifpek
Les étudiants inquiets
Une partie du corps enseignant et du personnel administratif de l’Ifpek (Rennes) serait en arrêt maladie, accusant la direction de “harcèlement au travail”, selon un communiqué du syndicat départemental FO, qui organisait une manifestation devant l’établissement le 19 octobre. Résultat, “les enseignements sont dispensés de manière aléatoire, ce qui entraîne des bouleversements dans l’encadrement des mémoires et des stages”, d’après un communiqué de la Fnek. Inquiets, les étudiants avaient déjà fait grève le 4 octobre, à l’occasion d’un conseil pédagogique. L’inspection du travail a été saisie du dossier.
PLFSS 2017
Le calendrier
La commission des affaires sociales de l’Assemblée a épluché le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2017 le 18 octobre. Le texte sera discuté en séance publique au Palais Bourbon du 25 au 28 octobre, après quoi le Sénat s’en emparera du 14 au 19 novembre. L’adoption définitive du texte est prévue début décembre.
Le chiffre
77 604
C’est le nombre de masseurs-kinésithérapeutes inscrits au Tableau de l’Ordre fin 2015. 49 % sont des femmes.
Douleur
Missions élargies pour le CNRD
Les missions du Centre national de ressources et de lutte contre la douleur (CNRD) vont être élargies dans le champ de la douleur chronique, malgré un budget réduit qui a un temps fait craindre sa fermeture.
Initialement, son objet est de former les professionnels de santé pour prendre en charge, limiter et prévenir les douleurs provoquées par les soins. Il devra par ailleurs “diffuser les bonnes pratiques en direction des professionnels de santé et des usagers”, et “venir en appui de la prise de décision des autorités sanitaires”.
En prison
Le secret médical avant tout
L’Association des professionnels de santé exerçant en prison (Apsep) recommande aux professionnels concernés de ne pas utiliser leur carte à puce donnant accès à Genesis (le logiciel qui remplace depuis 2014 le fichier national des détenus), contrairement à ce que demande une récente instruction du ministère de la Justice, sous peine de rompre le secret médical.
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