Modifications de la mécanique ventilatoire causées par le kinésithérapie respiratoire chez les patients soumis à la ventilation mécanique invasive
Philippe Le Masson, Benoît Tissot
Kinésithér Scient 2016,0575:55-58 - 10/04/2016
Le but principal de la mise sous ventilation mécanique invasive (VMI) du patient souffrant d'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) est d'assurer la fonction ventilatoire jusqu'à résolution de l'affection ayant causé sa défaillance. Dans de nombreux services de réanimation et unités de soins intensifs (USI) la kinésithérapie respiratoire (KR) participe habituellement aux soins prodigués aux patients soumis à la VMI [1]. Un des principaux buts de la KR dans ce cadre est d'assurer la mobilisation et l'évacuation des sécrétions bronchiques, mécanismes très souvent défaillants chez ces patients. Cela permettrait d'améliorer l'hématose, de diminuer le travail ventilatoire et donc la dépense énergétique respiratoire majorée par l'augmentation des résistances des voies aériennes due à l'encombrement bronchique, de réduire l'incidence des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM), d'améliorer l'adaptation du patient au respirateur et de faciliter le sevrage de la machine [1-4].