Humanitaire :
Comment partager son métier dans une autre culture ?
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1440 - 24/03/2016
L'association Kinés du Monde (KDM) intervient dans des pays où il y a généralement très peu de structures de rééducation, que ce soit des centres ou des écoles de formation en kinésithérapie. Quand elles existent, le problème se situe davantage dans la répartition des ressources humaines formées et dans l'accès aux soins selon les régions. Par exemple, les kinésithérapeutes diplômés ou la majorité des médecins vont dans les villes et les contrées riches où le métier est bien plus lucratif. Ou encore, plus souvent, ils s'occupent des patients les plus aisés. Du coup, dans les campagnes et les régions pauvres de ces pays, le personnel des structures locales de rééducation existantes n'a pas forcément les compétences et l'expérience nécessaires dans le domaine particulier du handicap. C'est ce que KDM apporte dans ses actions.