Ma déclaration
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1438 - 10/03/2016
En ce moment, chez nos voisins de l’Agakam (nous partageons le troisième étage de la Maison des kinés, à Paris), on assiste à un défilé incessant de masseurs-kinésithérapeutes. Plus ou moins inquiets, munis de dossiers plus ou moins ordonnés (parfois pas du tout…), ils viennent soumettre à leur comptable les documents relatifs à l’année écoulée, pour que ce dernier puisse effectuer les contrôles nécessaires avant de télétransmettre chaque déclaration aux services des impôts dans les délais (c’est-à-dire avant le 3 mai).
C’est amusant : certains ont l’air d’enfants qui ont peur de se faire gronder par la maîtresse en rendant leur copie… Heureusement, en partant, ils ont le sourire soulagé de celui à qui on vient de rendre un très grand service. Et le plus drôle, c’est que c’est valable quel que soit l’âge. À croire qu’on ne devient jamais vraiment serein face à cet impératif fiscal, même au bout de vingt ou trente ans de carrière. Je vous recommande donc vivement la lecture de notre dossier de la semaine (p. 14 à 17) et de celui de la semaine prochaine, qui détaillera la manière dont vous devez remplir votre imprimé 2035 ! Je suis sûre que cela vous aidera à y voir plus clair.
Je vous invite à lire aussi l’entretien que nous avons réalisé avec une jeune consœur particulièrement énergique et motivée (p. 7), qui a acheté son propre cabinet dès sa première année d’exercice, contrairement à ce que font beaucoup de jeunes qui préfèrent voir du pays ou tester plusieurs cabinets avant de faire un choix. Je la trouve enthousiasmante et je me réjouis que certains jeunes osent s’engager de manière aussi volontaire. Ne vous laissez pas paralyser par la peur ou les enjeux !
© D.R.