Bronchiolite
En recul
Si elle est de plus grande ampleur que lors des quatre hivers précédents, l’épidémie de bronchiolite commence à reculer en France métropolitaine, selon le dernier bulletin de l’Institut national de veille sanitaire (InVS). Pendant la première semaine de l’année 2016, le nombre de consultations pour des enfants de moins de 2 ans recensées par SOS Médecins a baissé de 25 %, et le nombre de passages aux urgences de 15 %. Mais attention : la prévalence reste forte dans certaines régions de l’Est (Lorraine, Franche-Comté) et du Sud (Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées).

Nouveaux traitements contre le cancer
Mieux évaluer les effets indésirables
L’Institut Paoli-Calmette, à Marseille, a lancé un programme pour encourager les patients à déclarer les effets indésirables liés aux nouveaux traitements anti-cancer (par exemple des toxicités cardiaques ou dermatologiques). La procédure est relativement simple mais en 2014, moins de 2 000 déclarations ont été rédigées par les malades, contre près de 46 500 par les centres régionaux de pharmacovigilance. L’objectif est d’améliorer la balance bénéfice/risque des médicaments prescrits. C’est d’autant plus important qu’ils bénéficient d’une procédure d’enregistrement accélérée.

Refus de vaccination
Deux mois de prison avec sursis
Le 7 janvier, le tribunal correctionnel d’Auxerre a condamné à deux mois de prison avec sursis un couple de parents poursuivis pour ne pas avoir vacciné leurs deux enfants (3 ans et 18 mois) contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Ils avaient été signalés par un pédiatre, puis par le conseil général.
Le vaccin DT-polio est le seul qui reste obligatoire en France. Les parents ont justifié leur choix par le fait qu’il n’est disponible qu’associé à d’autres vaccins contre la coqueluche, la méningite ou l’hépatite B. Une récente pétition a recueilli près de 769 000 signatures dénonçant ce point. On estime que 2 à 3 % de la population refusent toute vaccination.

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