Automédication
28 médicaments “dangereux”
Près de 45 % des médicaments d’automédication les plus vendus en officine pour traiter un rhume, une toux, une digestion difficile ou un épisode de constipation seraient “dangereux” en raison d’un rapport bénéfice/risque défavorable, selon une étude publiée par “60 Millions de consommateurs” le 3 décembre. Le magazine établit une liste de 28 médicaments “à proscrire” en raison de leurs nombreuses contre-indications et effets indésirables, ou de la présence de substances inefficaces pour traiter les maux visés :
- Traitement contre le rhume : Actifed jour et nuit et Actifed rhume, Nurofen, Rhinadvil, Dolirhume, Humexlib.
- Grippe : Actifed états grippaux, Doli état grippal, Fervex.
- Toux : Bronchokod, Exomuc, Flumicil, Humex toux sèche, Mucomyxt, Néo-codion, Toplexil.
- Maux de gorge : Colludol, Drill et Drill miel rosat, Hexaspray, Humex mal de gorge, Maxilase, Strefen, Strepsil.
- Digestion difficile : Ercéfuryl.
- Constipation : Contalax, Dragées Fuca, Pursennide.

Inutile de susciter la panique chez vos patients, mais il peut être utile de leur en parler pour les encourager à limiter leur penchant pour l’automédication.

À Nice
Un outil de rééducation unique
L’Institut d’éducation motrice Rossetti, à Nice, dispose d’un outil d’évaluation du handicap unique en Europe. Un électroencéphalographe portable permet de mesurer en temps réel l’activité du cerveau d’un patient pendant qu’il effectue une activité demandée : marche, réflexion, vision… Concrètement, cela se présente comme un casque doté de 64 électrodes et relié à un “sac à dos” qui enregistre les signaux électriques envoyés par le cerveau.

Ce dispositif ouvre des perspectives en matière de rééducation de certaines fonctions, suite à un handicap moteur ou une lésion cérébrale par exemple. Le patient peut effectuer les tâches demandées face à un écran sur lequel est projeté un avatar qu’il doit imiter. (France 3)

Diabète
Des chiffres effrayants
Le diabète entraîne chaque année en France 41 000 hospitalisations et 8 000 amputations d’un membre inférieur. Ces chiffres alarmants ont été révélés à l’occasion de la Journée mondiale consacrée à la maladie, le mois dernier. Parmi les patients hospitalisés, 17 148 l’ont été pour un AVC, 11 737 pour un infarctus et 4 256 pour démarrer un traitement en raison d’une insuffisance rénale chronique. Les amputations touchent des personnes âgées de 71 ans en moyenne. La moitié sont amputées d’un orteil, 19 % d’un pied, 17 % d’une jambe et 12 % d’une cuisse. Pour faire baisser ces chiffres, un seul mot d’ordre : développer la prévention !

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